À la fin des années 1940, la SCHN se concentre activement à l’expansion
du mouvement des CJN, tendance qui s’accentue davantage dans les
années 1950. En 1952, la SCHN travaille ardemment à l’organisation
de l’exposition internationale et au congrès
des CJN. En 1953, elle achète la revue Sciences
et Aventures afin de doter
les CJN d’un organe d’information officiel. Elle procède
aussi, en 1954, à la location d’un terrain du Gouvernement
du Québec au lac Ouareau afin d’organiser un camp
pour les jeunes naturalistes. En 1956, elle met beaucoup d’efforts à l’organisation
d’une exposition dans le cadre des festivités marquant le vint-cinquième anniversaire de fondation des CJN.
Bien que la SCHN, en 1942, ait reconnu officiellement l’existence
des CJN par des amendements à sa constitution puis par la mise
en place de règlements distincts précisant leur fonctionnement,
le mouvement des CJN qui a atteint sa maturité, aspire à une
plus grande autonomie. Ainsi, les CJN s’incorporent et obtiennent
leurs lettres patentes le 29 octobre 1957, laissant la SCHN face à une
difficile transition.
Malgré son désir, en 1957, de réviser sa constitution,
de formuler un nouveau programme adapté aux adultes et de recruter
de nouveaux membres, suite au départ des CJN, les activités
de la SCHN iront en périclitant. À partir de 1959, elle
n’exerce plus aucune animation et malgré une tentative,
en 1966, pour la relancer, elle se voit officiellement dissoute en 1972.
Grâce à la création du mouvement des CJN, la SCHN
a contribué de façon majeure à l’éveil
scientifique des jeunes canadiens français, oeuvre qui se poursuit
toujours à travers les CJN.
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