Doit-on craindre la Russie ?
Le politologue Jacques Lévesque pense que non, du moins, pas encore. Et ce, malgré les signes que l’on peut déceler indiquant une emprise inquiétante de l’autoritarisme. L’assassinat de la journaliste très critique du pouvoir, Anna Politovskaïa; la répression musclée des mouvements d’opposition; les «bavures» du processus électoral ; l’élection récente au parlement russe d’Andrei Lugovoï, l’assassin présumé de l’ex-espion russe empoisonné en Angleterre au polonium 210; la montée des «jeunesses nationalistes» pro-Poutine, que certains voient déjà comme des émules des jeunesses hitlériennes par les valeurs qu’elles défendent et les codes de conduite qu’elles se donnent, sont parmi les signes les plus troublants…
Une photographie accompagne cet article: Jacques Lévesque. Photo: François L. Delagrave.