Du blé résistant à l’hiver canadien

Le blé, cette plante que les être humains cultivent depuis les débuts de la civilisation conserve encore ses mystères. En effet, le génome du blé, cinq fois plus important que celui de l’être humain, n’a pas encore été totalement élucidé. C’est une partie de ce génome qui intéresse Jean Danyluk, spécialiste de la biologie moléculaire et de la biotechnologie au Département des sciences biologiques. Plus particulièrement, ce dernier tente de décrypter les variations génétiques qui expliquent que certaines variétés de blé tolèrent mieux le froid, des recherches qui pourraient éventuellement amener la mise au point d’un nouveau cultivar plus résistant aux rigueurs hivernales…

Une photographie accompagne cet article: Jean Danyluk, professeur au Département des sciences biologiques, tente de mieux comprendre les mécanismes moléculaires impliqués dans la résistance du blé au froid. Photo: François L. Delagrave.