Laboratoire médical de poche
Entre le moment où un patient subit une prise de sang et celui où il obtient les résultats des analyses, il peut s’écouler des jours, voire des semaines. Pour ceux chez qui l’on soupçonne la présence d’un cancer, du VIH ou de toute autre maladie grave, l’attente génère d’indicibles angoisses. Les laboratoires sur puces ( lab on chips ), sur lesquels planchent les spécialistes des nanotechnologies, pourraient accélérer les choses. Si le vœux des chercheurs se réalise, nous pourrons bientôt courir à la pharmacie du coin acheter, moyennant une dizaine de dollars, un dispositif de la taille d’une pièce de monnaie qui vérifiera la présence de dizaines d’agents pathogènes dans une seule goutte de sang, en l’espace de quelques minutes…
Une photographie accompagne cet article: Ricardo Izquierdo, professeur au Département d’informatique. Photo: Nathalie St-Pierre.