Le Pape François, un réformateur ?
Comme la plupart des experts, Louis Rousseau, professeur associé au Département de sciences des religions, ne s’attendait pas, le 13 mars dernier, à l’élection de l’Argentin Jorge Mario Bergoglio à la tête de l’Église catholique. «Une majorité de cardinaux a vraisemblablement décidé de choisir un administrateur reconnu pour sa poigne, capable de faire le ménage dans un Vatican éclaboussé, depuis quelques années, par des scandales à répétition, financiers notamment. L’autorité morale du nouveau pape semble, en tout cas, beaucoup plus grande que ne l’était celle de Benoît XVI», observe le professeur.