Monnayer la pollution
Le 30 mai dernier, Québec et Ottawa lançaient en grande pompe le marché climatique de Montréal. La nouvelle s’est immédiatement retrouvée à la une de tous les médias. Dorénavant, les entreprises canadiennes pourraient acheter ou vendre des tonnes de dioxyde de carbone (CO2), comme en Europe. Depuis l’annonce… ? Rien, ou presque. Il y a bien eu quelques transactions, mais elles étaient avant tout symboliques, note Daniel Clapin-Pépin, professeur à l’École des sciences de la gestion et expert en éco-comptabilité, une discipline en pleine émergence. «Cette annonce était surtout un coup de marketing de la part de la bourse de Montréal.»…
Une photographie accompagne cet article: Des cheminées crachant de grandes quantités de fumée.