Rééduquer plutôt qu’emprisonner à vie

Louis Brunet, directeur du département de psychologie, dénonce la position du gouvernement Harper, qui veut durcir les peines envers les jeunes contrevenants. Une quarantaine d’universitaires québécois, dont les professeurs Louis Brunet et Michel Tousignant du Département de psychologie, ont publié récemment une lettre dénonçant la proposition du Parti conservateur du Canada d’imposer des peines plus sévères à certains jeunes contrevenants. Selon les signataires de la lettre, laquelle a reçu l’appui du Département de psychologie de l’UQAM, la démarche du gouvernement Harper balaie du revers de la main toutes les études sérieuses réalisées sur le problème de la délinquance. Les mesures envisagées par les Conservateurs incluent, rappelons-le, des peines de prison à vie pour des jeunes de 14 ans et plus, coupables de meurtres au premier ou au second degré. D’autres crimes, tentative de meurtre et agression sexuelle, seraient aussi punis plus sévèrement…

Des photographies accompagnent cet article: Jeune femme enprisonnée. Photo: Istock/Andrejs Zemdega et M. Louis Brunet. Photo: Nathalie St-Pierre.