Réformer le doctorat québécois
Il y a de plus en plus de titulaires de doctorat au Québec, mais la formation qu’ils reçoivent les prépare mal au marché du travail actuel, selon une vaste étude sur la formation doctorale au Québec, réalisée pour le compte du Conseil national des cycles supérieurs de la Fédération étudiante universitaire du Québec (CNCS-FEUQ). «La formation doctorale au Québec vise principalement le renouvellement du corps professoral», explique Jean-Pierre Robitaille, coordonnateur de l’Observatoire des sciences et des technologies (OST) et coauteur de l’étude intitulée Le doctorat en question: portrait statistique, formation, encadrement, qualité. Or les statistiques qu’il a compilées avec son équipe montrent que le marché du travail traditionnel (enseignement universitaire ou recherche fondamentale) n’absorbe pas la totalité des titulaires de doctorat. En effet, au Québec, seulement 38% d’entre eux travaillent dans le secteur universitaire…
Une photographie accompagne cet article: Jean-Pierre Robitaille, coordonnateur de l’Observatoire des sciences et des technologies (OST) et coauteur de l’étude intitulée . Photo: Denis Bernier.