TITRES D’ICI : Du rayonnement des automatistes
Professeur au Département d’histoire de l’art, Gilles Lapointe est un spécialiste du mouvement automatiste québécois. Dans son plus récent essai, intitulé La comète automatiste, publié chez Fidès, il essaie de comprendre pourquoi ce mouvement ne connaît, aujourd’hui encore, si on fait exception de Jean-Paul Riopelle, qu’un rayonnement local ? Selon lui, le mouvement automatiste québécois, précurseur de ce qu’allait devenir l’abstraction gestuelle dans le monde de l’art de l’après-guerre, s’inscrit dans une histoire paradoxale. Symbolisé par le manifeste Refus global et objet au Québec d’une réappropriation collective et politique parfois démesurée, il est le plus souvent absent des histoires de l’art américaines et européennes…