Traite sexuelle des femmes. Briser le silence pour émerger de la clandestinité.
En 2000, l’ONU évaluait à 4 millions le nombre de victimes annuelles de la traite sexuelle à travers le monde. «Contrainte, abus d’autorité, tromperie, séduction, tous les moyens sont bons pour recruter et déplacer des femmes afin de les obliger à se prostituer ou à exercer d’autres activités reliées à l’industrie du sexe», souligne Lyne Kurtzman. Au Canada, les plaques tournantes de la traite sont Toronto, Vancouver et Montréal. Quant aux victimes, qui proviennent principalement d’Asie, d’Afrique et d’Europe de l’Est, elles entrent au pays clandestinement ou en ayant recours au statut de visiteur ou de réfugié…
Une photographie accompagne cet article : Marie-Andrée Roy, professeure au Département de sciences des religions et directrice de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF), en compagnie de Lyne Kurtzman, agente de développement à l’IREF. Photo : Nathalie St-Pierre