Tribune d’idées et d’initiatives, entre 1925 et 1940,
la SCHN parraine les projets de mise sur pied du Jardin botanique
de Montréal (ouverture au public à la fin des années 1930) et de l’Institut
de géologie (1938) et se voit chargée, en 1935, suivant
une entente avec le Gouvernement du Québec et l’ACFAS, d’une
campagne dédiée à la protection des ressources naturelles.
Toutefois, la plus grande réalisation de la SCHN demeure la création
en 1931 du mouvement des Cercles des jeunes naturalistes (CJN), mouvement
initié suite à l’énorme succès remporté par
un concours de botanique lancée par le biais du journal Le
Devoir à l’été 1930
sous le patronage de la SCHN.
Affilié à la SCHN et administré par une Commission,
le mouvement des CJN a pour but l’éveil et la diffusion de
l’étude des sciences naturelles chez les jeunes de 8 à 17
ans. La SCHN administre le mouvement et s’y implique activement
(rédaction et distribution d’articles de vulgarisation, de
listes des cercles et d’albums souvenirs d’expositions).
En 1939, entravée par l’effort de guerre et le manque de
subvention, la SCHN réduit ses activités. Le début
des années 1940 est marqué par des changements au niveau
de l’orientation, du fonctionnement et des activités qui
lui permettent de trouver un meilleur équilibre entre les échanges
techniques et la vulgarisation. En 1945, la SCHN s’incorpore à titre
de compagnie sans but lucratif. En 1947, Henri Prat, nouveau président
de la Société, favorise un nouvel essor de la SCHN et des
CJN, notamment par l’introduction d’activités et de
publications bilingues, la création de cercles de langue anglaise
et l’intensification des relations externes. En 1949, dans ce même
esprit, le Cercle des naturalistes amateurs (CNA), filiale pour adultes,
est créé comme une suite logique aux CJN.
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