Dans les coulisses du trafic d’organes
En mars 2005, la direction de l’hôpital Royal Victoria s’est retrouvée au cœur d’une saga juridique et médiatique incroyable. Baruch Tegegne, un homme de 61 ans d’origine éthiopienne, en attente pour une transplantation de rein depuis plus d’un an, s’est présenté à l’hôpital avec un donneur compatible qu’il avait déniché en Inde, grâce à Internet. Pour un cas intercepté et médiatisé comme celui de M. Tegegne, combien d’autres transactions de ce type se soldent par le prélèvement et la transplantation d’un organe? Plus qu’on aimerait le croire, pense Marie-Andrée Jacob, professeure au Département des sciences juridiques. La jeune juriste a récemment complété une thèse de doctorat sur la question, à l’Université Cornell. Elle s’est tout spécialement intéressée aux cas des États-Unis et d’Israël…
Une photographie accompagne cet article : Marie-Andrée Jacob, professeure au Département des sciences juridiques. Photo : Nathalie St-Pierre.