Des résultats rassurants : Monique Goyette vice-rectrice aux affaires administratives et financières, travaille avec acharnement à maximiser les revenus de l’UQAM sur le long terme.

La vice-rectrice Monique Goyette est une femme discrète, mesurée, rigoureuse. «Quand on me donne la parole, habituellement, c’est que les choses vont mal», dit-elle en riant. Or, les choses vont plutôt bien à l’UQAM depuis que le terrible passif immobilier a été liquidé, grâce à l’appui du gouvernement québécois. La relance de l’UQAM dépend, en fait, de deux enjeux incontournables, de préciser la vice-rectrice. Premièrement, l’Université doit être en mesure de pourvoir ses nouveaux postes de professeurs, de même que ceux qui deviendront vacants après les départs à la retraite. Deuxièmement, il faut maintenir une paix sociale durable à l’Université pour que les étudiants reviennent y étudier, car – inutile de se le cacher – l’UQAM a perdu des joueurs après les deux longs conflits récents…