Grossesse et cocaïne : Les enfants paient le prix pendant des années
Les enfants dont la mère a consommé de la cocaïne pendant les mois de grossesse accusent de sérieux retards cognitifs, même à l’école primaire. C’est la conclusion d’une étude récemment publiée dans Child Neuropsychology par Peter Snyder, professeur régulier à l’université du Connecticut et professeur associé au Département de psychologie de l’UQAM. En collaboration avec une équipe de médecins, de travailleurs sociaux et de spécialistes en éducation, le jeune neuropsychologue suit une cohorte d’une centaine d’enfants d’un quartier défavorisé de New Haven, au Connecticut, depuis une dizaine d’années. Tous ont été exposés à la cocaïne in utero. Une cohorte équivalente d’enfants provenant du même milieu, mais dont les mères n’ont pas consommé de cocaïne, sert de groupe contrôle…
Une photographie accompagne cet article: Peter Snyder, professeur régulier à l’université du Connecticut et professeur associé au Département de psychologie de l’UQAM. Photo: