Les îlots de chaleur se multiplient
Le 25 juin 2005, il faisait chaud à Montréal : 33,56° C dans le quartier du Mile End. Mais juste à côté, sur la montagne, la température était beaucoup plus supportable : 24,86° C. «Dans une même ville, les températures varient facilement de 10° C d’un quartier à l’autre», confirme Yves Baudouin, directeur du Département de géographie et spécialiste des îlots de chaleur urbains. Au cours des dernières années, Yves Baudouin a effectué des recherches sur les îlots de chaleur de la région de Montréal, en grande partie grâce aux images satellitaires qui permettent de dresser le portrait thermique des différents secteurs de l’agglomération. L’une de ces recherches, subventionnée par le Fonds d’action pour les changements climatiques, a permis d’identifier les secteurs où des interventions devront être menées en priorité en cas de grande canicule. Un atlas des îlots de chaleur a été fourni au Centre de sécurité civile de la Ville de Montréal…
Des photographies accompagnent cet article: Yves Baudouin, directeur du Département de géographie et spécialiste des îlots de chaleur urbains. Îlots de chaleur à Montréal en juin 2005 : plus c’est foncé, plus c’est chaud. Photo: François L. Delagrave.