Nouveau laboratoire de génomique. Développement embryonnaire et retard mental.
Dès avril prochain, le Département de chimie et de biochimie de l’UQAM sera équipé d’un rutilant laboratoire qui fera l’envie de nombreux chercheurs en génomique.Sa pièce maîtresse : une trieuse de vers capable de mesurer et de caractériser 50 animaux à la seconde. Attention: on ne parle pas ici des lombrics qu’on accroche au bout des lignes à pêches, mais bien d’un ver microscopique baptisé Caenorhabditis elegans. Même s’il est invisible à l’œil nu, celui-ci est équipé de gènes semblables aux nôtres! Chez C. elegans comme chez l’humain, ces gènes régulent des mécanismes cellulaires essentiels au développement embryonnaire et à la vie de l’animal. Leur mauvais fonctionnement entraîne chez notre espèce de nombreuses malformations et de sérieux retards mentaux…
Une photographie accompagne cet article : Sarah Jenna, professeure au Département de chimie et de biochimie. Photo : Nathalie St-Pierre.