Pleins feux sur le Grand Nord

Kuujjuaq, Nunavik. 26 août 2008. Une poignée de chercheurs venus des quatre coins de l’Europe et du Canada s’installe pour passer la nuit dans des lits de camp, montés à l’improviste dans le gymnase d’une école. L’avion qui devait les ramener à Montréal est cloué au sol. Et les deux hôtels de la ville sont monopolisés, ironiquement, par les participants à une conférence sur la sécurité civile. Les voyageurs sont de plus en plus nombreux à vouloir photographier les manchots de l’Antarctique, à se payer une croisière dans l’archipel arctique canadien ou à mettre le cap vers la Laponie. Pourtant, on sait encore peu de choses sur ce type de tourisme. Combien de visiteurs se rendent dans les régions polaires chaque année ? Quelles sont les retombées économiques de ces voyages ? Que penser des impacts sur l’environnement et les communautés autochtones ?…

Une photographie accompagne cet article: Inukshuk, Kangiqsujuaq, Nunavik. Photo: MTOQ / Heiko Wittenborn.