Prévenir la détresse autochtone : Le taux de suicide des jeunes autochtones est cinq fois plus élevé que la moyenne nationale
Trente histoires de jeunes adultes autochtones qui ont mis fin à leurs jours, recueillies par une chercheuse d’origine algonquine, Arlène Laliberté, dans le cadre de ses recherches de doctorat, ont servi à monter le dossier de ce projet important, financé depuis 2006 par les Instituts de recherche en santé du Canada. Coordonné par Michel Tousignant, professeur au Département de psychologie, ce projet intitulé Wasena / Waseya («lumière après la tempête») vise la prévention du suicide, cette plaie à vif qui gruge les forces vives des communautés autochtones, où le taux de suicide des jeunes de 15 à 24 ans est cinq fois plus élevé que la moyenne nationale…
Une photographie accompagne cet article: Alex Cheezo, assistant de recherche pour le projet Wasena / Waseya, à Kwekogoni, près de la communauté du Lac Simon. Photo: Arlène Laliberté.