Recherche sur le pentecôtisme en Amérique latine. Vécue par les pauvres, une religion de l’émotion qui affecte le politique.
C’est dans une perspective théologico-politique que le professeur André Corten, du département de science politique, approfondira au cours des trois prochaines années la manifestation en Amérique latine de ce “nouveau mouvement religieux” qu’est le pentecôtisme: une religion des pauvres qui carbure à l’émotion, et qui affecte non seulement la politique (comme au Brésil où un groupe inter-parti formé de “croyants” élus participe à la vie parlementaire), mais le politique comme principe d’institution du social.
Une photographie accompagne cet article: Selon André Corten, «la présence appuyée du pentecôtisme auprès des milieux les plus pauvres a orienté également la recherche vers le discours de la pauvreté.» Un projet de livre collectif est d’ailleurs en chantier sur ce thème. Y collaborent, en plus du professeur Corten, Marie-Christine Doran et Ricardo Peñafiel de l’UQAM et Daniel Hiernaux-Nicolas (Université Autonome Métropolitaine de Mexico).