Un plan d’urgence bonifié : Des simulations auront lieu en janvier et février pour permettre de peaufiner les stratégies en cas de situation de crise de l’UQAM
À quelque chose malheur est bon. Les perturbations vécues à l’UQAM les 11 et 12 décembre dernier n’ont été agréables pour personne, mais elles auront permis d’attirer davantage l’attention du gouvernement du Québec sur la nécessité de se doter de nouveaux outils pour faire face à ce genre de crise. Rappelons les faits. Le 11 décembre, vers 13h45, le Service de la prévention et de la sécurité reçoit quatre appels, signalant que l’on aurait entendu des coups de feu au pavillon de l’Éducation (N) et qu’on a trouvé un sac au contenu suspect. Aussitôt alerté, le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) est arrivé sur les lieux et a dressé un périmètre de sécurité. Un sac contenant une dizaine de balles de calibre 22 ainsi que deux armes blanches a été trouvé. Les sons de coups de feu auraient été provoqués par des pétards, que les policiers du groupe d’intervention tactique ont retrouvés lors de leur fouille…